Stéphanie Dugas - La clé vers un jardin secret.

J'immortalise les seules images que l'oeil ne voit pas. Regardez donc avec votre âme!

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Il était une fois...

Comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai commencé l’écriture de mon premier vrai roman le jour où j’ai débuté l’école secondaire. Je me trouvais dans un cours de mathématique. J’ai pris une feuille et un crayon et j’ai écrit trois mots. Ces trois mots sont le titre de mon histoire. Dès lors, je me suis promis que cette histoire serait un jour publiée.
Je suis enfant unique et j’ai toujours eu un côté lunatique et très renfermé. Enfant, je jouais dehors et je m’imaginais toutes sortes de scénarios. Mon imagination faisait défiler devant mes yeux des millions d’images et d’idées. Le jour où ma grand-mère m’a fait découvrir l’écriture, je me suis trouvé une porte de sortie. Enfin! J’avais une façon d’immortaliser toutes ces idées dont ma tête débordait. De ma sixième à ma huitième année, j’ai écrit cinq petits tomes que j’aimerai un jour faire publier pour les enfants. Je vous en parlerai davantage dans une autre publication. Une fois arrivée à l’école secondaire, l’écriture s’est transformée pour moi en une porte de sortie. Comme plusieurs, mon adolescence s’est trouvée être un peu chaotique. J’étais différente et certaines personnes n’apprécient pas. Au moins, dans mon univers, j’avais le contrôle sur ce qui se passait. On m’a déjà demandé sur qui je m’étais inspiré pour faire mon protagoniste. En fait, je ne me suis pas inspiré de personne. Elle est ce que j’aimerai être. Elle a les traits de caractère et la force que j’aurai aimé avoir à cet âge-là. Je pouvais vivre, avec elle, des choses que la vie ne me donnait pas. Pour le contenu de mon histoire, je me suis inspiré des gens autour de moi, des décors ainsi que des rêves que je faisais la nuit. C’est ainsi que le tout a pris forme.
La première version de mon manuscrit est entièrement rédigée à la main et je l’ai terminée juste un peu avant d’obtenir mon diplôme. Lorsque j’ai commencé l’université, j’ai décidé de le transcrire à l’ordinateur et d’en commencer la correction. Cependant, lorsque j’ai commencé à y travailler, je me suis vite aperçu que mon style d’écriture avait, inévitablement, très évolué. J’ai donc dû, en quelque sorte, tout recommencer. Mon protagoniste était également trop jeune pour moi et j’étais incapable de m’y replonger. La solution, pour moi, a donc été  d’apporter des changements majeurs à mon roman. Ces changements ont ajouté environ trois cents pages à l’histoire. Très peu de temps après, ma grand-mère maternelle a perdu la vie, laissant un immense vide dans ma vie. Elle m’a beaucoup inspirée pour mon histoire et je lui ai dédié une grande partie de mon roman. Sans elle, l’histoire ne serait pas ce qu’elle est.
Un peu plus de quatre ans plus tard, soit presque neuf ans après le jour où j’ai écrit le titre de mon histoire, j’écrivais les lettres F I N au bas de mon premier tome. Avec l’aide de ma mère, j’ai recherché une maison d’édition qui acceptait le genre fantastique et qui acceptait les publications à compte d’auteur. Je désire tellement publier mon roman que je suis prête à payer le prix et faire ma propre promotion. Si mon histoire peut faire du bien aux gens tout comme les livres m’ont fait du bien lorsque j’étais plus jeune, je souhaite le livrer à mes lecteurs le plus rapidement possible. J’ai donc trouvé une maison d’édition et j’ai posté mon manuscrit pour la première fois le 21 septembre 2012, soit le jour de l’anniversaire à ma grand-mère Dugas. Ce qui était très significatif pour moi, puisque c’est elle qui m’a donné ce rêve.
En décembre 2012, je recevais une réponse de mon éditrice. Elle n’avait lu que le début, mais elle me donnait ses critiques et ses conseils. J’ai beaucoup apprécié le détail avec lequel elle me parlait de mon histoire. Elle a pris le temps de vraiment comprendre la trame de mon histoire. Malheureusement, elle ne m’a toutefois pas confirmé si elle acceptait de me publier ou non. Je demeure positive. J’ai donc pris mon temps et j’ai retravaillé ce qu’elle voulait. Entre-temps, j’ai vécu des choses dans ma vie personnelle qui ont beaucoup enrichi mon écriture : mon arrière-grand-mère est décédée, mes parents se sont séparés et j’ai rencontré le vrai amour pour la toute première fois de ma vie. J’ai donc retravaillé au complet mon roman en y ajoutant les sentiments que je venais de découvrir.  Avec l’université et mon passe-temps de photographie, j’écrivais aussitôt que l’inspiration se présentait. Je me disais que je préférais prendre mon temps et bien faire les choses, que de me presser et de tout rater. Et pour les artistes, vous comprendrez que l’inspiration ne se commande pas. Écrire sans que l’étincelle ne soit là, c’est comme allumer un feu sans les outils nécessaires.
Dans moins d’un mois, ce fera presque un an que j’aurai envoyé pour la première fois mon manuscrit. Cette fois-ci, j’attends la fin de semaine de ma fête, soit la fin de semaine du 16 septembre, pour poster la deuxième version finale de mon manuscrit avec mon amoureux.  Je suis superstitieuse et si je peux jouer sur les éléments de chance dans ma vie, je vais le faire. 

Alors voilà comment est né mon roman et où j’en suis. À partir de maintenant, je vous tiendrai au courant des nouvelles. 

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