Stéphanie Dugas - La clé vers un jardin secret.

J'immortalise les seules images que l'oeil ne voit pas. Regardez donc avec votre âme!

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Premières créations

J'avais environ dix ans lorsque Harry Potter, Le seigneur des anneaux, etc. sont devenus populaires. De plus, mon père m'avait déjà initié à Star wars. Ces œuvres ont d'ailleurs fait partie des premières séries de livres que j'ai lues. En plus de cela, je suis pratiquement née avec une manette de jeux vidéos entre les mains. Enfant, je regardais également des séries comme Sailor Moon et Sakura Cardcaptor. Mon imagination a donc été nourrie par les genres fantastique, merveilleux, ainsi que la science-fiction. Je dois cependant avouer que mes plus grandes inspirations ont été Harry Potter, Sailor Moon, Sakura ainsi que The legend of Zelda. Je remarque, aujourd'hui, qu'ils laissent des traces sous ma plume. 

Lorsque j'étais en sixième année, j'ai décidé de me lancer dans l'écriture de petites histoires courtes. J'en ai écrit cinq en trois ans. Je m'inspirais de mes amis pour tous les personnages et je ne changeais même pas les prénoms! Chacun de mes amis avait des pouvoirs et chaque petit tome avait son propre monstre. Encore aujourd'hui, lorsque je me relis, je me dis que ces histoires sont peut-être la base de quelque chose qui pourrait s'avérer être intéressant dans le futur. Déjà à cette époque, une de mes meilleures amies d'enfance s'amusait avec moi à faire les illustrations de mes écrits. Je vous présenterai cette amie dans ma prochaine publication. J'ai donc toujours imaginé ces histoires sous forme de bande dessinée. Qui sait? Ce sera peut-être mon prochain défi! 


Pour aujourd'hui, je vais vous laisser sur quelques petits textes que j'ai écrits au courant de l'année dernière. Ne vous gênez pas pour me laisser vos opinions! 

                                                     *                        *                       *

Le sablier s’écoule et chaque granule est une feuille de plus qui se détache de la branche qui l’a vu naître, s’épanouir et mourir. Le temps. Cet ami compétiteur contre qui l’humain court sans cesse, sans jamais réellement s’y résigner. Ce sage qui nous accompagne toute notre existence. Cet insaisissable qui nous saisit tantôt la gorge, tantôt la main. L’ennemie des impatients. L’allié des passifs. L’acolyte de ceux qui ont appris à l’apprécier en apprenant à vivre plutôt que survivre. Vivre en mesurant l’immesurable. Préparé à affronter l’imprévue. Armé d’assurance face à l’incertitude. Ceux qui sont devenus un grain de plus dans le sablier et qui se laissent couler paisiblement sans tenter de remonter le courant incontrôlable. Le seul artisan a décidé si vous serez putréfaction ou bourgeon au prochain printemps. - Stéphanie Dugas, 27 août 2013.


On dit que trop regarder le soleil, ce n’est pas bon pour les yeux. On devient éblouie et on porte notre main devant notre visage pour se cacher des rayons puissants de l’astre de feu. Pourtant, les miens étaient ouverts. Mon regard était rivé sur les flammes qui valsaient sur la surface du soleil. Peut-être était-ce parce qu’il faisait nuit et que je savais que c’était l’heure où ma propre lumière éclairait le plus ou peut-être est-ce seulement parce que je n’avais pas peur des répercussions qu’aurait mon geste. J’avais le plein contrôle de moi. Je laissais ses rayons caresser les cratères de mon propre astre et la pâleur de mon épiderme brillait sous sa lumière. Son feu, comme une morsure, s’infiltrait dans mes profondeurs pure et inhabitée. On s’observait depuis des millénaires, séparés par des milliers de kilomètres et voilà, enfin, que je ressentais la chaleur qui accompagnait son éclat. Que serait la lune sans les rayons de son soleil ? Elle ne ferait que rester dans l’ombre d’une Terre barrière de ses nuits. Mais aussi vraie que le soleil sera toujours présent pour la lune, celle-ci sera toujours présente pour subir avec envie les répercussions de sa lave en fusion. Tant que le noyau n’est pas éteint, les deux astres brilleront, puisqu’il fait toujours nuit quelque part et la Terre ne peut s’y opposer. -Stéphanie Dugas, mars 2013.


Le son du piano que j’écoute en boucle se mélange agréablement au son de la pluie et du vent qui se font la guerre contre mes fenêtres. Il fait noir. Seule la lumière de mon écran illumine mon visage endormi. La passion des mots me tient éveillée. Cette force, plus grande que nature, est plus forte que ma fatigue et plus puissante que le poids du temps. Mes mains sont gelées. Je n’ai qu’à penser au froid qu’il fait à l’extérieur et ma peau se cristallise. Mais malgré cela, l’hiver à quelque chose de romantique, je trouve. Elle endort, pendant un moment, tout ce qu’il y a de beau dans la nature. Elle recouvre de son manteau, le temps d’un repos, la verdure de la Terre. L’hiver nous rappelle que rien n’est éternel. Que même la chaleur peut se transformer en froid et que la glace peut devenir flaque. Les saisons sont les émotions de la Terre. Nous sommes tous une Terre en soi et parfois, même si l’hiver nous prend, nous devons nous souvenir que le printemps n’est jamais bien loin devant. Il faut simplement permettre aux nuages de se bouger et laisser le soleil filtrer le rideau gris que l’on s’impose parfois. Les lois de la nature sont trop fortes pour que l’on aille à l’encontre de ce qui est déjà écrit. Tout comme une feuille au vent, il faut se laisser porter là où la vie nous mènera. Cesser de nager à contrecourant lorsque celui-ci nous promet quelque chose de bien plus grand. Cesser de construire des clôtures là où la liberté a été créée. Vivre le moment présent, comme la feuille d’un arbre qui subit le poids des saisons. Puisque même si l’automne colore notre cœur et que l’hiver nous endort, le printemps se lèvera comme le soleil le matin pour nous conduire vers le zénith de l’été. L’été que nous devons vivre sans penser à l’hiver qui reviendra et au soleil qui se couchera. Car même la nuit, rien n’est totalement noir sous l’astre blanc et même l’hiver, rien n’est totalement froid sous l’astre chaud. – 21 janvier 2013 – Stéphanie Dugas


Ma tête, toujours en ébullition, ne désire que vomir les mots qui lui chatouillent le cœur. Cette voix sur laquelle je dois me concentrer est recouverte par celle du vent qui manifeste sa présence effrontément.
Je regarde les arbres, par la fenêtre, dont les bras squelettiques sont tendus vers le ciel. Vers quoi se tendent-ils, ainsi, lorsque le vent les fait trembler aussi intensément ? Ce doit être triste d’être un arbre en hiver. Seul, dépouillé de tout et obligé de subir les intempéries de Dame Nature sans même pouvoir se voiler la face derrière la couleur de leurs personnalités flamboyantes. Ils doivent se sentir moins seuls lorsqu’un oiseau vient réchauffer, furtivement, leur épiderme gris et fissuré. Ils ne peuvent compter que sur leurs racines pour s’accrocher à la vie lors des jours de tempêtes. Contraint d’accueillir à bras ouverts les flocons d’émotion que déverse sur eux une Terre sensible aux changements. Grandir et vieillir, seul ou en famille. Obligé de se tenir toujours droit pour ne pas casser ou mourir. Ce doit être triste d’être un arbre en hiver, quand on y pense.
Mon cerveau revient tout doucement là où il doit être et l’ébullition se calme. La voix de celui que je dois écouter refait son chemin jusqu’à mes oreilles. Mais c’est toujours le sifflement du vent qui monopolise mon esprit. Comme la berceuse de celle qui en a trop à dire pour se taire. 
– 27 janvier 2013, Stéphanie Dugas

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