J'entends le cliquetis des branches qui s'entrechoquent tout près de ma fenêtre,
comme s'ils voulaient communiquer avec qui saurait les entendre. Le souffle de
dame Nature s'invite entre les cicatrices de la brique qui m'abritent, comme
pour me chuchoter des secrets que je ne connais pas encore. L'intérieur des
paupières décorées de fausses étoiles, c'est les yeux clos que mes oreilles
dessinent les bruits qui donnent lentement vie à mes fabulations. J'ai la
porte de l'univers au bout des doigts. Cet univers où l'encre de mon esprit
conçoit toutes mes pensées sans qu'aucune parole forcée n'ait à franchir les
barrières destructrices de mon imaginaire. C'est dans la pénombre et mon silence
que naissent mes plus grandes affabulations.
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