Ce moment de l'année où la fatigue est à son apogée et où le cerveau a mal au
coeur par le trop-plein d'informations qu'il doit gérer en même temps. Cette
période où le sommeil et le ménage sont des luxes à se payer et où l'humeur est
en montagne russe. On a beau se dire que c'est la fin, que bientôt tout sera
terminé et qu'on aura enfin droit à une pause bien méritée, mais le chemin pour
s'y rendre est souvent parsemé de trous dans lesquels on tombe ou on trébuche
par manque de concentration. On finit par remettre des travaux dont la quantité
de pages ne se glisse même pas sous la porte du professeur et où, après sa
remise, on doute de tous les mots que l'on y a déposés. Parfois, on se fait même
demander de tout recommencer. Que nos travaux n'atteignent pas les exigences
demandées. On se fait dire que l'on peut faire mieux ou plutôt, que l'on doit
faire mieux. Quand, on fond, on y a mis toutes ses forces. C'est à ce moment que
l'on regarde le calendrier, puis l'heure sur le cadran et que l'on se dit qu’il
s'agit d'une mission impossible. Les nuits d'insomnie commencent. Notre corps
passe de mort-vivant à somnambule. Nos veines débordent de caféine sous toute
sorte de formes. Les cernes sous nos yeux deviennent des cicatrices de guerre.
Manger? Pas le temps! Voyons! Puis, avec tout ça, il y a cette crainte constante
que notre outil de travail nous lâche. On devient donc compulsif avec des
sauvegardes de nos projets sur quinze clés USB différentes et une trentaine de
courriels que l'on s'auto-destine en renfort. Notre historique de navigation
déborde de recherche Google et Wikipédia devient notre allié de dernière minute.
Nos yeux brûlent, mais l'heure de la sieste est encore loin! Le soleil peut bien
se lever, ou se coucher, la notion du temps n'existe plus.Seul la date limite
existe. De toute façon, ce n'est pas le temps de dormir, l'inspiration frappe à
la porte arrière du cerveau! Voyons... où est-elle cette source qui nous brûle
la mémoire? Bon, il va falloir retourner à la bibliothèque. 21h30. En courant,
il est possible de s'y rendre avant que les portes ferment! 6h00. Petite sieste
entre deux rayons de livres. Café, chocolat, café... Une fois le travail terminé
vient le moment de l'imprimer. Quoi? Plus d'encre? Tant pis. Le porte-feuille
vidé sur le lit ; la petite monnaie accumulée pendant le semestre sert enfin!
Vient ensuite la file d'attente de nos compatriotes devant l'outil de secours
après avoir vécu le même parcours que nous. Une fois le chef d'oeuvre ayant prit
forme sur leurs toiles blêmes, on le remet pour une première ou une seconde
fois. Attention! L'aventure ne se termine pas ici. Il manque le verdict. Cette
affreuse lettre et ses variantes qui nous jugent jusqu'au fond de l'âme.
L'obsession des sauvegardes se transpose vers le rafraichissement constant de
cette page où la récompense finale est souhaitée. Finalement vient le moment de
fêter. Pour célébrer ou pour oublier? Reste à voir...
Hahaha! Eh oui! Voici le résumé d'une fin de semestre pour moi! Heureusement,
cette fois-ci, il s'agit de ma dernière! Après six ans d'université, me voici
rendu à cette étape où je suis en train de vivre mes "dernières fois"! Je crois
que ce qui me rend quelque peu nostalgique, c'est ces quelques classes où on se
sent comme chez soi. Où l'atmosphère est agréable et chaleureuse. Ça ne m'est
pas arrivé très souvent, mais je l'ai quand même vécu. Notamment dans un de mes
cours ce semestre-ci.
Ce qu'il y a de beau avec les fins c'est qu'elles représentent toujours un
nouveau commencement. Et ce commencement en sera tout un pour moi!
Je retourne à mes projets! Je crois que je vais opter pour une tasse de thé
vert. Faudrait que je songe aussi a... Oh! De l'inspiration!
Bon dimanche tout le monde!
Stéphanie
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